mercredi 14 décembre 2011

COI | Une enveloppe de Rs 8 millions de l'Agence Française de Développement

L'Agence Française de Développement (AFD) a versé une enveloppe de Rs 8 millions, soit environ 211.800 euros, à la Commission de l'Océan Indien (COI), dans le but d'intensifier la coopération économique et commerciale entre les pays appartenant à l'organisation régionale. La convention financière a été signée le 13 décembre 2011 et porte sur la gestion des déchets, le transport maritime et aérien, la sécurité alimentaire, l'innovation ainsi que les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Grâce à ce fond, la COI pourra identifier ses zones de vulnérabilité, selon le secrétaire général de la COI, Callixte d'Offray. 

All Africa, 13 décembre 2011

COI | Renforcement de l'axe environnement et transports

La Réunion a reçu la visite d'un représentant de la présidence seychelloise de la Commission de l'Océan indien (COI), Joël Morgan, qui a pu y rencontrer des représentant mauricien, malgache, mais aussi la ministre française à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Les sujets abordés se sont orientés autour des questions environnementales, des transports mais également du risque requin. L'île et l'archipel des Seychelles souhaitent coopérer sur ce dernier point, afin de luter contre les attaques mortelles qui ont eu lieu cette année. L'expérimentation en cours à Saint-Paul aura ses résultats partagés avec l'ensemble des pays membres de la COI, ainsi que l'Australie et l'Afrique du Sud avec l'objectif de mettre en place une collaboration entre ces pays touchés par ce même risque. Les questions relatives aux transports se sont portées tant sur l'aspect complémentaire à mettre en place entre les compagnies régionales, que sur la création de lignes de transport maritime régionale.

Clicanoo, 14 décembre 2011

lundi 12 décembre 2011

UE | Une contribution de 2,33 millions d'euros au projet de dynamisation de l'Afrique de l'Est

Un projet de dynamisation de l'Afrique de l'Est, d'un montant de 2,33 millions d'euros a été officiellement lancé par l'Union européenne. Ce projet concernera l'amélioration des conditions de vie et de travail des femmes et des jeunes au Kenya, en Tanzanie et en Ethiopie. Le montant de l'enveloppe attribué au projet se décompose en deux parties, dont 1,86 millions d'euros en provenance de l'Union européenne, et 47.000 euros issus de l'organisation non-gouvernementale allemande DSW. Le projet qui s'étalera sur trois ans intègre une contribution à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. 

Afriquinfos, 08 décembre 2011

vendredi 9 décembre 2011

COMESA | Les blocs régionaux africains signent une initiative sur le changement climatique

Le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ont lancé un programme conjoint sur cinq ans dans de but d'évaluer les effets du changement climatique sur la région et de pouvoir ainsi harmoniser les programmes des trois blocs dans ce domaine. La mise en application de ce programme prévoit des investissements dans les domaines économiques qui présentent mois d'émissions de carbone, notamment pour l'agriculture et l'industrie forestière. 

Afriquinfos, 08 décembre 2011

jeudi 8 décembre 2011

UE | Des désaccords persistent quant à l'ouverture à 73% du marché de l'Afrique centrale à l'Union européenne

Les experts de l'Afrique centrale, en charge des négociations avec l'Union européenne sue un accord de partenariat économique (APE), ont soumis une offre d'ouverture du marché régional de 73% contre 100% déjà accordé par le partenaire européen. Pourtant le plafond, qui apparaît dans les études faites sur la sous-région, concernant l'impact de l'APE, a été situé à 70%, mais un effort a été fait pour proposé une ouverture à 73% à l'Union européenne, attestant la volonté des pays membres d'aller de l'avant. Les pays d'Afrique centrale se regroupent à travers deux communautés économiques que sont la CEMAC, Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale, et la CEEAC, la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale. Cependant, les désaccords semblent persister du côté de l'Union européenne qui souhaite une ouverture initiale des marchés à 80%, devant devenir totale à terme, et qui estime que cet accord est porteur de développement pour les pays signataires. Cette avis n'est pas partagé par la Cameroun, qui via le directeur de l'intégration régionale au ministère de l'Economie, Chantal Elombat Mbedey, précise que même s'il existe de réelles opportunités dans cet accords, il n'en demeure pas moins qu'il implique également des défis à relever, notamment pour le secteur privé, notamment concernant la mise à niveau des entreprises.  Cet avis est partagé par le directeur du marché commun CEEAC, Carlos Bonfim, pour qui certains pays d'Afrique australe ne bénéficient pas des mêmes avantages que la Cameroun en terme d'exportations de produits, qui se trouvent en-dessous du niveau réalisé par ce dernier. D'autres désaccords semblent persister entre les deux parties concernant la clause de la nation la plus favorisée. A l'heure actuelle, seul le Cameroun, parmi les 10 pays composant la CEEAC, s'est engagé par l'Union européenne pour la mise en place d'un accord de partenariat économique, dont la ratification doit avoir lieu avant le 31 décembre 2103, sans quoi le pays serait rattaché au système de préférences généralisées, entraînant une perte des avantages douaniers des exportations du pays à destination du marché européen. 

Afriquinfos, 06 décembre 2011

mardi 6 décembre 2011

EAC | Les dirigeants est-africains refusent la candidature du Soudan

Lors du 13ème sommet ordinaire des chefs d'Etat de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), la candidature du Soudan, en vue d'une adhésion à cette dernière, a été officiellement rejetée par les dirigeants des pays membres. Le rejet de cette candidature est expliqué par le non respect des critères de proximité géographique et de contiguïté, selon les propos tenus par le secrétaire général de l'EAC, Richard Sezibera. De plus, l'EAC a reçu une demande d'adhésion de la part de la République du Sud-Soudan, le 11 novembre dernier, qui devra être examiné sur la base des critères d'adhésion et dont la décision sera à l'ordre du jour de la 10ème réunion extraordinaire de l'organisation régionale. De plus, ce 13ème sommet ordinaire a vu se dérouler la passation de la présidence de l'EAC au président kényan, Mwai Kibaki.

Afriquinfos, 1er décembre 2011

lundi 5 décembre 2011

SADC | Communiqué sur la situation à Madagascar

La Communauté de développement d'Afrique Austral (SADC) a publié un communiqué dans lequel elle félicitait les efforts effectués pour orienter le pays vers un retour à l'ordre constitutionnel. Elle a précisé que la restructuration du Parlement pour qu'il soit un Parlement d'unité nationale, incluant toutes les entités politiques, était encourageant quant aux avancées réalisées. Selon l'organisation régionale, les différentes progressions enregistrées dans le pays atteste de sa capacité à résoudre les différents existants par lui-même. De plus, ces actions entreprises sont dans la lignée de la Feuille de route, traduisant une volonté de consensus de la part des différentes parties. LA SADC a également félicité la réaction du gouvernement de Transition, lors du retour de l'ancien président malgache, Didier Ratsiraka, notamment du fait de l'absence d'incidences négatives. 

Madagascar Tribune, 1er décembre 2011

vendredi 2 décembre 2011

EAC | Une vitesse d'intégration singulière selon l'ONG PARCEM

Selon l'ONG Parole et Action pour le Réveil et l'Evolution des Mentalités (PARCEM), qui suit de près le processus d'intégration du Burundi au sein de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), les pays membres de cette dernière ont un rythme d'intégration régionale plus rapide que celui nécessaire. Selon le représentant légal de la PARCEM, Faustin Ndikumana, le processus d'intégration régionale souhaité pour l'EAC nécessite plus de temps, afin de respecter les phases d'expérimentation et d'analyse des évolutions statistiques des indicateurs, permettant de le mener à termes dans les meilleures conditions. La mise en place d'une union douanière implique une évaluation du dopage des flux commerciaux inter-Etats, de l'éradication de certaines barrières tarifaires ou encore de l'harmonisation des politiques douanières. Celle d'un marché commun, quant à lui, demande de s'intéresser aux effets des investissements par le biais des mouvements de capitaux et des personnes. Toutes ces étapes permettent de mettre en place l'union douanière et le marché commun de l'EAC dans les meilleurs conditions, sauf qu'il faut constater que la mise en place de ces deux projets se sont suivies, respectivement, en 2009 et 2010, souhaitant continuer avec une union monétaire, alors que le marché commun n'a pas encore été systématisé, selon l'analyse de Faustin Ndikumana. Dans cette optique, la PARCEM souhaite accompagner le secteur privé du Burundi, grâce à la réflexion et l'évaluation permanente de chaque étape d'intégration, lui permettant ainsi de rester compétitif et de se préparer correctement avant une entrée au sein de l'union monétaire.

Afriquinfos, 29 novembre 2011

jeudi 1 décembre 2011

SADC | Elle encourage, avec la COI, les groupes politiques malgaches

La formation du nouveau parlement de transition a pris du retard, initialement elle devait avoir lieu avant le 30 novembre, mais ne devrait être effective que d'ici quelques jours. La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et la Commission de l'océan indien (COI), ont manifesté leur soutien au gouvernement d'union nationale et affiché leur satisfaction quant aux efforts initiés pour sortir le pays de la crise. D'ailleurs, la SADC a validé l'équipe nommée par le Premier ministre malgache, Omer Beriziky, invitant par la même occasion l'ensemble des parties à maintenir leur participation à la formation du gouvernement. La COI, pour sa part, appelle à une reconnaissance internationale du gouvernement en place, ainsi qu'à un retour des bailleurs de fonds. Dans cette optique, l'actuel président de la COI et ministre des Affaires étrangères des Seychelles, Jean-Paul Adam, a précisé le rôle actif que l'organisation souhait avoir afin de luter contre l'isolement de Madagascar, en évoquant la mise en place d'une table ronde, espérant ainsi mobiliser un soutien financier au développement de la Grande île. 

RFI, 1er décembre 2011