Créée en 1984 par Madagascar, Maurice et les Seychelles, la Commission de l'océan Indien (COI) a pour but de renforcer les liens entre les pays du sud-ouest de l'océan Indien, notamment dans le domaine économique, social, culturel et technique. Pour le financement de ses projets, la COI reçoit une aide importante de l’Union européenne qui agit via le Fonds européen de développement.
Membres : Comores, La Réunion (France), Madagascar, Maurice, Seychelles
Secrétariat général : Port-Louis (Ile Maurice)
Les champs de coopération de la COI
L’accord général de Victoria définit d’une manière très large les domaines de coopération :
- la coopération diplomatique,
Les champs de coopération de la COI
L’accord général de Victoria définit d’une manière très large les domaines de coopération :
- la coopération diplomatique,
- la coopération économique et commercial,
- la coopération dans le domaine de l’agriculture, de la pêche maritime et de la conservation des ressources et des écosystèmes,
- la coopération dans les domaines culturel, scientifique, technique, de l’éducation et en matière de justice.
Les objectifs de la COI
Le Livre Blanc de 1998, a précisé les grands axes de l’activité de la COI.
- "Renforcement du dialogue politique et stratégique" afin "que par une dérive technocratique", "le projet ne disparaisse pas derrière les projets".
- "La préparation de la région et de ses acteurs économiques pour faire face aux défis de la mondialisation"
Le Livre Blanc de 1998, a précisé les grands axes de l’activité de la COI.
- "Renforcement du dialogue politique et stratégique" afin "que par une dérive technocratique", "le projet ne disparaisse pas derrière les projets".
- "La préparation de la région et de ses acteurs économiques pour faire face aux défis de la mondialisation"
- "L’affirmation et la valorisation de l’identité indianocéanique".
- "La représentation des intérêts spécifiques des îles de l’océan Indien auprès des instances régionales et internationales".
- "La promotion et la facilitation de la coopération fonctionnelle à travers la participation des populations et des opérateurs économiques et sociaux aux actions de coopération régionale".
- "La représentation des intérêts spécifiques des îles de l’océan Indien auprès des instances régionales et internationales".
- "La promotion et la facilitation de la coopération fonctionnelle à travers la participation des populations et des opérateurs économiques et sociaux aux actions de coopération régionale".
Ces objectifs confirmés par les plus hautes instances de la COI (conseil des Ministres et sommet des chefs d’État et de gouvernement de 1999) restent d’actualité. La COI doit axer son action, au-delà de la coopération fonctionnelle, sur :
- la défense de la spécificité des états insulaires de la région au sein des autres organisations régionales ;
- l'accompagnement des acteurs (publics et privés) de la zone dans le mouvement d’intégration régionale et de mondialisation ;
- la promotion de la problématique des petites économies dans le contexte mondial en relation avec les autres organisations insulaires (Caricom, Forum du Pacifique sud) ;
- la lutte contre la pauvreté, en relation notamment avec les ONG, dans le cadre d’une solidarité avec les catégories sociales et les régions les plus défavorisées de la COI.
- la défense de la spécificité des états insulaires de la région au sein des autres organisations régionales ;
- l'accompagnement des acteurs (publics et privés) de la zone dans le mouvement d’intégration régionale et de mondialisation ;
- la promotion de la problématique des petites économies dans le contexte mondial en relation avec les autres organisations insulaires (Caricom, Forum du Pacifique sud) ;
- la lutte contre la pauvreté, en relation notamment avec les ONG, dans le cadre d’une solidarité avec les catégories sociales et les régions les plus défavorisées de la COI.
Depuis sa création, la COI a développé des actions dans les domaines les plus divers : environnement, tourisme, développement des échanges, pêche, télécommunications, culture, artisanat, météorologie, valorisation des ressources humaines…
La COI entretient des liens étroits avec d’autres organisations régionales, le Comesa, le Caricom et le Forum du Pacifique sud notamment.