La visite à Maurice d’Anne-Marie Idrac, la secrétaire d’Etat française chargée du Commerce extérieur, aura été placée sous le signe de l’intégration régionale, à travers la COI. Pour la France, outre le fait qu'elle y est présente à travers La Réunion, la COI constitue un cadre où règne un certain équilibre entre les Etats membres qui ne se retrouve pas au sein de la SADC et du Comesa.
Si Anne-Marie Idrac a mis l'accent sur la nécessité de développer l’axe Réunion-Maurice, ce serait plutôt la France, en tant que partenaire commercial, bailleur de fonds et membre de l'Union européenne qui se révèlerait être le partenaire intéressant. La France dispose donc d’un levier non négligeable pour maintenir l’intégration régionale dans le cadre de la COI. Maurice tire néanmoins d'autres avantages de son appartenance à la SADC et au Comesa : pour la première, des échanges avec l'Afrique du Sud en plein développement et pour l'autre, une reconnaissance avec la désignation de la Banque de Maurice comme Chambre de compensation régionale. Alors COI, SADC ou Comesa ?
L'Express de Maurice, 10 mars 2010
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Si Anne-Marie Idrac a mis l'accent sur la nécessité de développer l’axe Réunion-Maurice, ce serait plutôt la France, en tant que partenaire commercial, bailleur de fonds et membre de l'Union européenne qui se révèlerait être le partenaire intéressant. La France dispose donc d’un levier non négligeable pour maintenir l’intégration régionale dans le cadre de la COI. Maurice tire néanmoins d'autres avantages de son appartenance à la SADC et au Comesa : pour la première, des échanges avec l'Afrique du Sud en plein développement et pour l'autre, une reconnaissance avec la désignation de la Banque de Maurice comme Chambre de compensation régionale. Alors COI, SADC ou Comesa ?
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